Histoire de Marie-Galante
Marie-Galante, célèbre île des Caraïbes, est située dans l’archipel de la Guadeloupe, à seulement 1 heure en bateau de Pointe-à-Pitre. Connue pour son paysage tropical et ses plages de sable blanc bordées d’eaux turquoise, elle est souvent qualifiée de paradis sur terre. Mais au-delà de ses cocotiers et de son apparence paisible, Marie-Galante a une histoire coloniale chargée qui mérite d’être découverte pour comprendre l’île dans son ensemble.
Marie-Galante n’a pas toujours été une île française. Tantôt indépendante, hollandaise, anglaise, l’île a toujours été au carrefour d’influences extérieures et n’a rejoint l’archipel guadeloupéen en tant que département français qu’en 1946. Ce passé riche a forgé l’île que nous connaissons aujourd’hui.
Vous avez pris vos billets de bateau sur la Billetterie Saintoise pour Marie-Galante, ravis de faire escale pour découvrir Saint-Louis, Grand-Bourg et Capesterre-de-Marie-Galante ? Avant de parcourir ses belles plages, ses sites historiques et ses habitations, retraçons l’histoire de Marie-Galante, cette si charmante “île aux cent moulins” qui a su rester authentique.
Pourquoi Marie-Galante s’appelle-t-elle Marie-Galante ?
Autrefois appelée « Touloukaéra » par les Arawaks et « Aïchi » par les Caraïbes en l’an 850, l’île de Marie-Galante trouve son nom définitif bien plus tard, après que Christophe Colomb l’ait découverte. Le célèbre explorateur italien lit les récits de Marco Polo et prévoit d’atteindre les Indes en passant par l’Atlantique. En 1493, il prend la mer pour la deuxième fois, avec une flotte de 17 caravelles et 1500 hommes.
Ce n’est pas les Indes qu’il découvre au beau milieu de l’Atlantique, mais les îles de la Caraïbe. On raconte que lorsqu’il débarque le 3 novembre 1493 sur l’une d’entre elles, subjugué par sa beauté, il décide de la baptiser Marie-Galante en l’honneur de son vaisseau “Maria-Galanda”, qui lui aurait porté chance jusqu’ici.
Mais saviez-vous qu’elle a aujourd’hui 2 surnoms officiels ? En effet, Marie-Galante est surnommée “la grande galette” pour sa forme ronde et relativement plate. Le plus haut relief de l’île, le Morne Constant, culmine à 204 mètres seulement !
Marie-Galante est également appelée l’île aux cent moulins, en référence aux nombreux moulins qui lui confèrent son charme si pittoresque. Il y en a eu jusqu’à 106 en 1830, lorsque l’activité sucrière battait son plein. Aujourd’hui, 72 tours sont encore visibles. Certaines ont été restaurées. D’autres sont en ruines, mais font le bonheur des touristes en quête d’histoire et de visites d’habitations antillaises. La culture de la canne à sucre, quant à elle, est toujours bien présente sur Marie-Galante.
Histoire de Marie-Galante : culture de la canne à sucre
Les premiers colons français sont dépêchés sur Marie-Galante en 1648. Beaucoup sont tués par les Caraïbes ou abandonnent l’île, dont les conditions de vie sont jugées trop précaires. Mais un traité de paix finit par être signé, pour commencer à exploiter la canne à sucre apportée par Christophe Colomb.
Les premiers moulins actionnés par des bœufs poussent sur l’île afin de faciliter le travail de la canne à sucre. On constate un fort développement de l’économie marchande fondée d’une part sur l’habitation (qui fait office d’usine), et d’autre part sur le travail des esclaves noirs importés d’Afrique. Les premiers moulins à vent apparaissent dès 1780.
Pour vous déplacer en toute autonomie sur les traces de l’histoire de Marie-Galante, rejoindre les anciennes habitations sucrières et les moulins, vous pouvez louer votre moyen de locomotion directement depuis le site de la Billetterie Saintoise.
L’abolition de l’esclavage
Après plus de 400 ans et plus de 15 millions de victimes (hommes, femmes, enfants), l’esclavage cesse une première fois en 1794 et est rétabli en 1802 par Napoléon Bonaparte. Ce n’est qu’en 1848 qu’il est définitivement aboli, grâce à l’action des abolitionnistes, tel que Victor Schoelcher, et des révoltes continues des esclaves.
Une année plus tard, lorsque les affranchis de Marie-Galante tentent de participer à la vie électorale de l’île, ceux-ci sont violemment réprimés par les propriétaires blancs des habitations antillaises. La population proteste et, en symbole, renverse le rhum et le sucre de l’habitation Pirogue dans un étang tout proche, désormais appelé “la Mare au Punch“.
Si vous souhaitez découvrir son histoire en détail, ce site historique est aujourd’hui un incontournable lors de votre visite à Marie-Galante !
Les sites historiques incontournables à Marie-Galante
Pour assouvir votre soif de connaissances et repartir avec des anecdotes passionnantes sur l’histoire de Marie-Galante, l’île offre de très beaux sites historiques à visiter sans modération :
- Kreol West Indies à Grand-Bourg, un musée et une boutique mêlant 4000 ans d’histoire à l’art contemporain local ;
- La Mare au Punch à Grand-Bourg, théâtre d’événements marquants de l’histoire de Marie-Galante à l’abolition de l’esclavage que nous avons évoqué plus haut ;
- Roussel-Trianon à Grand-Bourg, une ancienne habitation sucrière ;
- Le Château Murat, ancienne habitation sucrière et ses moulins ;
- La Distillerie Bellevue entre tradition et modernité, permettant la visite de la distillerie et la dégustation de rhum ;
- Le Moulin Bézard, inscrit aux Monuments historiques depuis 1979.
La Billetterie Saintoise propose notamment une journée découverte en buggy pour vous permettre de découvrir les sites historiques de Marie-Galante en toute liberté. Ce mode de transport est idéal pour parcourir les sentiers caillouteux et les pistes de l’île, à la recherche des magnifiques panoramas et des moulins. Le package vous permet aussi de goûter à la culture locale avec une dégustation de rhum dans une distillerie et un repas typique chez l’habitant. L’occasion parfaite de poser toutes vos questions et d’en prendre plein les yeux lors de cette journée inoubliable.
Besoin d’aide pour organiser votre séjour à Marie-Galante ? Contactez-nous, nous y répondrons avec plaisir !